Un patrimoine bâti et une nature préservée ; Vitrac jouit d’un cadre privilégié. La commune compte nombre de bâtisses remarquables -la plupart privées- dont le château de Fargues qui a marqué depuis toujours la vie des Vitracois.

Le Château de Fargues

Ce château, anciennement féodal s’est fondu au fil du temps dans un château plus moderne. L’édifice actuel composé d’un corps de logis et de deux pavillons, date 1741. Deux tours, vestige des anciennes constructions se dressent toujours.

Du milieu du 13e au milieu du 20e siècle, il fut le siège de la seigneurie de la famille de Méallet de Fargues. En 1741, Jean-Joseph de Méallet, évêque de Saint-Claude, a rebâti le château et remplacé les donjons à mâchicoulis féodaux par des constructions confortables (Louis XV). Dégradé pendant la révolution de 1789, le château a également subi d’autres aménagements lors la Restauration.

En 1826, Olympe de Méallet de Fargues épouse Guillaume-Louis de Cassagnes de Beaufort de Miramon (Marquis). Le ménage s’installe d’abord au château d’Arnas, au Nord de Lyon, puis à Fargues où il entreprend d’importants travaux de modernisation qui redonnera au château sa splendeur d’antan. De grandes fêtes où les familles nobles alentours se pressent sont organisées au château et dans le parc composé par Le Breton, architecte paysagiste, au début du 19e siècle. Olympe de Méallet et le Marquis de Miramon auront six enfants  dont Emmanuel de Miramon-Fargues (1838 – 1905), propriétaire de Fargues, maire de Vitrac, conseiller général du Cantal.

Dans les années 1950, le château de Fargues a été vendu à l’évêché de Poitiers (Vienne) qui y organisa pendant plus de 50 ans des séjours de vacances.

L’église Saint Martial

Ancien prieuré, l’église Saint- Martial (datée de la fin du 13e) est dotée d’une nef romane composée de trois travées, sur lesquelles s’ouvrent quatre chapelles, consacrées respectivement à la Vierge, à Saint Louis, à Saint Roch et Saint Martial ainsi qu’au supplice des 40 martyrs.

En 1640, la Chapelle Saint Louis est possession des seigneurs de Fargues et abrite également leur tombeau.

En 1808, l’ancien prieuré est érigé en succursale afin de suppléer à l’insuffisance de l’église paroissiale. En 1868, d’importants travaux ont été réalisés. Le plafond de bois de la nef a été déposé et des voûtements rétablis. C’est sans doute à cette époque aussi qu’il faut assigner l’ensemble des baies en arc brisé. Les travaux ont alors consisté à agrandir les ouvertures primitives ou en créer de nouvelles. Les vitraux, offerts par les Miramont de Fargues (successeurs des Méallet), portent la date de 1870.
La chaire du 19e s., a été démontée ; son tambour supporte désormais la table du nouveau maître-autel. Le banc des Fargues, situé dans la première chapelle nord, a été conservé.  

Sources :
www.sauvegardeartfrancais.fr
Le patrimoine des communes de la Méridienne Verte (edition Flohic)

Quelques cartes postales anciennes de Vitrac

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